L’augmentation de l’âge légal de la retraite de deux ans suscite des réflexions sur de nouvelles approches pour renforcer sa sécurité financière à la retraite. La question se pose : la réforme des retraites offre-t-elle de nouvelles opportunités d’épargne ? Une interview avec Marion Chapel-Massot, dirigeante de DeCarion Gestion Privée, apporte des éclaircissements et des conseils pertinents à ce sujet.

Pour les seniors de 50 ans et plus, travailler plus longtemps a des implications sur leurs placements financiers. Cela ouvre la porte à des investissements plus sereins à long terme, tels que les valeurs mobilières et l’immobilier, offrant une sécurité accrue grâce à une détention prolongée.

Cependant, il est crucial de prendre en compte la santé qui peut se détériorer avec l’âge. Une attention particulière à la protection financière personnelle et familiale est nécessaire. Une retraite plus tardive nécessite également des stratégies d’investissement parallèles et une préparation minutieuse de la succession, en particulier si les placements doivent être liquidés après l’âge de 64 ans.

L’article met en lumière l’importance de l’investissement à long terme pour la planification de la retraite, en soulignant qu’il est essentiel de ne pas alourdir la charge fiscale à un âge où de nombreuses personnes actives sont lourdement imposées en raison de la fin de leur carrière. Des stratégies fiscales, telles que la détention de la seule nue-propriété des biens ou la création de sociétés assujetties à l’impôt sur les sociétés (IS), peuvent être mises en place pour minimiser l’impôt sur le revenu ou l’IFI (impôt sur la fortune immobilière).

L’article aborde également la question de savoir si investir à l’âge de 50 ans et plus est toujours rentable. Il indique que les priorités financières diffèrent à cet âge, mettant en avant la nécessité de prendre en compte les problématiques de succession pour éviter une imposition excessive lors de la transmission de patrimoine. Pour les individus de 50 ans et plus, l’investissement dans l’immobilier, les parts de SCPI à crédit, et la planification successorale sont des options intéressantes pour maximiser les revenus et réduire les coûts de transmission tout en préservant des revenus complémentaires jusqu’au décès. Les contrats d’assurance-vie et les PER (plan d’épargne retraite) doivent être accompagnés de clauses bénéficiaires réfléchies pour optimiser la transmission du patrimoine.

L’article explore également l’intérêt de la création de sociétés civiles pour organiser la transmission et la gestion du patrimoine tout en préservant les revenus pour les futurs retraités.

En résumé, l’article souligne que la préparation financière de la retraite va de pair avec la protection de la famille. Il préconise la mise en place de stratégies pour augmenter les revenus et protéger la famille en cas de maladies invalidantes, plus fréquentes après 50 ans. Il encourage également des opérations civiles et juridiques, des opérations financières telles que la souscription de contrats de prévoyance, et la communication ouverte avec les enfants sur la répartition des biens et les revenus pour une retraite plus sereine. Cette approche globale permet de vivre une retraite paisible tout en assurant la sécurité financière de sa famille.

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